…’’Je n’ai pas su fabriquer de petites filles et comme je n’ai pu non plus m’en passer, en toute logique, je me suis intéressé à celles des autres. C’est même une situation de privilège : moi, je choisis mes filles…

… J’en reparlerai, je le promets.’’…

Ainsi m’exprimai-je la semaine passée. http://wp.me/p62Hi-20U

Quelques semaines auparavant, dans Les Petites Filles, je rendais grâce à Dieu en ces termes : http://wp.me/p62Hi-1Mb

Béni soit le Seigneur qui ne m’a pas donné de fille !
Béni soit le Seigneur qui a ainsi préservé ma raison !
Béni soit le Seigneur qui m’a ainsi permis de les aimer toutes !
.

Il me semble qu’il n’y ait plus de raison pour différer davantage mon exposé sur la question et que par ailleurs, une chose promise soit une chose due !

Mais aujourd’hui, je laisse à la meute de mes analystes, coupeurs de cheveux en 4, le loisir de s’amuser à me décortiquer et à me chercher des poux et des motivations plus ou moins avouables dans la tête, les plus généreux prétendant que ce ne sont que des lentes ou de simples envies inassouvies.

Point me chaut. Je vais quant à moi, me contenter ici de vous présenter avec plaisir et sourire, quelques portraits dans lesquels les inspiratrices se reconnaîtront, bien sûr.

Cette liste, pour copieuse qu’elle puisse paraître est loin d’être exhaustive, je l’ai expurgée des personnes de mon sang, mesure qui me fera pardonner un éventuel oubli.

Voici donc la liste non exhaustive de mes fifilles à moi :

Aimée

Son père, un ami d’enfance, avait épousé sa mère et ils s’étaient expatriés pour poursuivre des études postuniversitaires de l’autre côté de l’Atlantique. Je l’avais rencontré par hasard, déambulant dans les rues de Tanger ou il avait choisi de résider. Grandes embrassades et grandes annonces : il était depuis 4 ans l’heureux papa d’une petite  ’’Aimée’’ qu’il tenait absolument à me présenter immédiatement. Il en avertit son épouse,et probablement pour lui laisser le temps de préparer quelque repas, nous nous attardâmes à la terrasse d’un des cafés typiques de la Ville du Détroit. Vers 21h30, nous nous rendîmes à son domicile, au premier étage d’un immeuble central. Lorsque nous pénétrâmes dans le hall, je vis une petite fille grave, le visage pur encadré par une abondante chevelure, qui se tenait tout en haut de l’escalier, les bras croisés, et qui me dévisageait avec intérêt. Arrivés près d’elle, son papa me la présenta en lui donnant un affectueux baiser. C’est le moment qu’elle choisit pour lui demander, toujours aussi grave :

–      Que signifie ce retard ?

Il expliqua patiemment que j’étais son ami d’enfance, que nous étions heureux de nous retrouver et que nous avions bavardé dans un café avant de venir. Sans animosité, elle comprit, reçut mon baiser et me prit la main pour me conduire au salon où elle ne me lâcha plus d’une semelle ni d’un regard. Elle voulut tout savoir de moi et pourquoi je n’avais pas d’enfants, donc pas de petite fille, et pourquoi je n’avais pas de femme non plus… Elle était grave et ne riait ni ne souriait même jamais. A la fin de la soirée au cours de laquelle je l’avais abreuvée d’attention, d’attentions et de compliments, alors que je prenais congé, elle refusa l’au-revoir et s’enfuit en courant vers sa chambre. Ses parents m’expliquèrent qu’elle était d’une épouvantable sensibilité et que cela signifiait qu’elle ne voulait pas que je parte… Je la suivis alors dans sa chambre et lui expliquai que j’allais revenir, que je voulais qu’elle devînt mon amie pour toujours et que pour l’heure, elle devait dormir. Elle m’embrassa et m’entoura de ses bras en fermant les yeux. Nous restâmes un petit moment ainsi, enlacés, sans parler. Dieu que c’était bon !…

Depuis, nous avons beaucoup partagé, le miel et le fiel, des choses merveilleuses et de vilains orages, toujours dans une tendresse jamais menacée, jamais démentie.

38 années !… Pas plus tard que la semaine dernière, elle m’a appelé pour me conter un petit malheur et nous remîmes nos données mutuelles à l’heure. Elle est toujours aussi exquise et douce, maman d’enfants dignes d’elle, prodigieusement doués et bien élevés… Elle n’a pas changé et je ne pense pas pouvoir un jour changer vis-à-vis d’elle. C’est ma petite ’’Aimée’’ ad vitam aeternam

Fleur

Nos familles passaient  des vacances dans des villas voisines, à la plage. Elles se retrouvaient tout naturellement tous les soirs pour dîner et veiller ensemble. Fleur  avait l’âge idéal des petites filles : 5 ans … et moi, bof, 35 de mieux, tout au plus… Me trouvait-elle particulièrement gentil ? Toujours est-il qu’elle prit l’habitude de s’asseoir près de moi. Elle ne cessait de me fixer, toujours prête à bondir pour me servir et s’occuper de mes aises. Pour le moins  ’’dégourdie’’, elle participait à la conversation des adultes, toujours poliment mais sans complexe aucun. A chacune de ses sorties, sa logique enfantine, féminine et originale provoquait un immense éclat de rire car elle était de surcroît drôle et pétillante d’intelligence…

Un soir, tout le monde était à table et je me trouvais sur le perron, en tête à tête avec elle. Je la vis tendre le cou vers la salle à manger tout en balançant ses pieds, assise sur une chaise de laquelle elle n’avait pas ’’pied’’. Comme elle se penchait au point de risquer une chute, je lui demandai ce qu’elle regardait avec cette insistance.

C’est alors que je reçus une des plus belles déclarations d’amour de ma vie :

–      Je suis si bien avec toi ! Je ne veux pas que les autres reviennent avec nous. Dis-leur s’il te plait de rester là-bas !

Je ne vous dirai pas le festival de rire que son aveu, répété, déclencha…

Fleur est aujourd’hui l’énergique responsable marketing d’une marque de confection de premier plan. Il n’y a guère longtemps, je lui ai demandé de me confirmer sa déclaration d’il y a un quart de siècle. Elle en a rougi.

Normal, maintenant, elle a 30 ans !…

Karina 

Arrivée dans ma vie grâce à l’amitié d’un jeune damoiseau et d’un réseau social, elle est sans doute celle de mes fifilles qui aurait vraiment pu être la mienne … Originaire d’une montagne ou mes aïeux ont probablement cavalé, elle est belle comme les belles femmes de ma famille, peau très blanche et grands yeux noirs, calme, tranquille et mesurée … Nous avons eu une belle relation plus épistolaire qu’autre chose, mais très suivie et très tendre, intellectuellement enrichissante.

Exerçant un métier passionnant et prestigieux, elle portait en elle, avec conscience et mesure, les aspirations légitimes de toutes les petites filles sages : rencontrer un Prince Charmant, avoir ’’beaucoup d’enfants’’, être utile aux autres et objet de fierté pour les siens. Assez rapidement après notre rencontre virtuelle, elle vint me rendre visite et curieusement, ce ne fut en aucune manière une découverte, mais comme de simples retrouvailles. Elle m’accompagna partout durant quelques jours et partout je la présentais comme ma fille. On l’apprécia partout.

Nous abordâmes maint sujet avec un sérieux peut-être même exagéré. C’est qu’hélas, son calme, sa tranquillité et sa sympathie aggravent la conscience de ses devoirs et son souci de ne pas décevoir. Pire, elle va jusqu’à se sentir responsable des autres et partant, elle est toujours animée par le souci de faire systématiquement plaisir.

Tous les jours, elle m’écrivait et tous les jours je lui écrivais, Elle me demandait mille choses et partageait avec moi systématiquement tout ce qui se passait dans son quotidien.

Pour ma part … et bien non, c’est elle qui va vous dire ce que j’étais pour elle :

Il lui apprend à comprendre
Il lui explique la vie

Il lui a offert une clé
Cette clé ouvre tellement de portes
Elle la garde précieusement

Elle voudrait le remercier
Il le lui interdit
Il l’appelle ma fille
 
Mais qui est-il ?
Son père ?
Non, elle a déjà un tendre papa
Mais qui est-il ?
 
Il est son ange gardien …

.

Elle revint me voir une seconde fois… pour me présenter son Prince Charmant, vraiment prince et vraiment charmant, qui l’aida à fabriquer une petite  »luciole » à laquelle ils s’appliquent tous deux à donner une vie de rêve… Quant à elle, elle vole de succès en succès, sa vie est belle. J’en suis heureux.

Anna

Figurant l’accusé de réception d’un colis de Noël envoyé à un ami, Anne la Gitane me fut livrée par le complot ourdi par son intelligence fulgurante et la similitude de nombre de nos goûts. Lorsqu’elle vint à moi, elle était à la croisée de certains chemins, ceux où se tiennent Sainte Catherine, les jeunes filles d’aujourd’hui et les héritières d’Hemingway, de Cendrars et de Kerouac.

Grande école de commerce, violoniste de haut niveau, danseuse spectaculaire, elle taquine la plume avec une grâce et une fraîcheur propres à contenter l’âme http://wp.me/p62Hi-M7. Un énorme drame mit fin à la paix de sa vie toute dessinée de petite fille aimée, maladivement honnête et sincère, insolemment douée en tout et pour tout. Alors sans l’ombre d’une amertume, elle forma le projet de sillonner le monde à la rencontre des autres. Amérique Latine, Tibet, Europe de l’Est, déserts inouïs, situations improbables, cette frêle biscotte avait déjà vécu 100 vies et pourtant, elle offrait toujours le visage frais d’une enfant émerveillée. Retour en Europe.

Après un raid en Andalousie ou elle perfectionna son art de la danse flamenco, elle se mit à rêver à la poursuite de son voyage, sans cesser de jurer qu’en fait elle ne voulait rien d’autre qu’avoir des enfants. Elle partageait tout avec moi, par écrit, étant données les contraintes de l’éloignement. Je m’inquiétais pour elle et compte tenu de sa facilité d’écriture, je rêvais qu’elle pût poursuivre son chemin par la plume sur une page blanche.

Mainte fois, je la rappelais à l’ordre et lorsqu’enfin elle fut devant moi, je la tançais quelque peu, lui demandant la finalité de cette course éperdue. Je sais que ce faisant,  je lui fis très mal. Je doutais d’elle.

Sa réaction saine et franche fut immédiate : Elle arrangea un aparté avec moi et m’adressa une diatribe qui me donna une folle envie de rire, d’une part et de la prendre dans mes bras comme un gros bébé tout malheureux et de la consoler, d’autre part. Elle me dit, les mots importants étant scrupuleusement répétés :

–      Ecoute Ammi (mon oncle),  s’il te plait ne me traite pas comme tu le fais ! Toi et moi on est des gens très intelligents, ça n’échappe à personne, alors je te demande de hausser le niveau de ton discours et plutôt que de me couper les ailes avec de la morale, demande-moi plutôt l’impossible, l’inattendu, le non convenu et même le beau et l’intéressant. Je te jure en être capable, mais j’ai besoin de ta compréhension car elle m’aide à poursuivre.

Elle fit un tour au Maroc avant de repartir. Un soir, elle m’appela complètement paniquée par l’attitude de deux olibrius au fond d’un café du fin-fond de la Médina de Fès. Pendant que je lui parlais, je mis discrètement en place un plan de sauvetage au cas où, sans rien lui en dire… Mais encore une fois, intelligente, elle suivit scrupuleusement mon conseil et s’en tira sans mal.

Elle repartit se ressourcer un temps en France chez ses grands-parents avant de s’envoler vers la Mongolie, un autre de ses points cardinaux. Que ramena-t-elle ?

De Mongolie ?

J’ai ramassé des bouses de vache sèches pour faire du feu.
J’ai fait la vaisselle avec de l’eau et mes doigts, sans eau ni savon.
J’ai fait ma lessive en la grattant avec des pierres.
J’ai brossé les chèvres pour récupérer leur duvet qui constitue le cachemire.
J’ai ramassé la laine accrochée à l’enclos.
J’ai marché pieds nus sur le tapis de caca du bétail.
J’ai lu en haut de la colline qui surplombe la steppe au coucher de soleil.
J’ai donné un cours de salsa à deux jeunes filles Mongoles sous la yourte sur de la musique Russe.
J’ai compté les moutons !
J’ai servi le thé aux nomades visiteurs qui entrent sans frapper.
J’ai apprécié chaque moment.
J’ai dit « copine » a une petite Mongole de 4 ans et elle m’a appelée copine en retour.
J’ai,
J’ai,
J’ai…
.

http://gitanne.blogspot.com/2010/07/reve-de-steppe-reality.html

Puis, elle entreprit juste après, son mythique voyage au pays de la samba et de la salsa. Je craignais pour elle, ne voulant à aucun prix la voir céder comme tant d’autres avant elle, à un exotisme de pacotille. L’aventure se poursuit à ce jour mais voilà ce qu’elle a déjà ramené de son premier voyage exploratoire à Cuba :

Soy francesa…
Y vivi dos meses en Cuba :
Tierra caliente,
Tierra de amor,
Tierra de arte,
Tierra de dolor,
Tierra de invento y engaño,
De música y danza,
De tabaco, ron y cerveza
Tierra de todo eso,
Y mucho má !
.

http://gitanne.blogspot.com/search/label/7.%20Cuba

Je suis française …
Et j’ai vécu deux mois à Cuba :
Terre de feu  
Terre d’amour
Terre d’art
Terre de douleur
Terre d’invention et de triche
De musique et de danse
De tabac, de rhum et de bière
Terre de tout cela
Et bien plus encore !
.

Anna a réussi à intégrer une grande radio française, le temps de préparer son sac pour retourner à Cuba ou elle veut faire un film documentaire. Cette terre semble l’avoir envoûtée. Hélas, elle n’a toujours pas ce dont elle rêve : un gros ’’ bidon’’ de femme enceinte.

Il y a quelques jours à peine, nous nous sommes ’’roucoulé’’ de mielleuses promesses de tendresse éternelle. Tout va bien, la chipie !

Régine

La première fois que j’ai vu Régine, elle était assise derrière un piano et obéissait gentiment à son professeur qui me l’avait présentée et qui lui demandait de me saluer. Je restai tétanisé par sa beauté et lui dis que je remerciais le Ciel d’avoir mis tant d’années entre nous, car je ne doutais pas que dans le cas contraire, j’en serais tombé éperdument amoureux. Plus je la regardais et plus ses lumières et ses ombres de beauté orientale étincelaient. Elle sourit, gênée par mon compliment mais ne s’autorisa à retourner à son étude de Chopin que lorsque gavé du spectacle de sa lumineuse fraicheur, je l’autorisais à le faire.

Cette reine involontairement cruelle n’est pas que belle : son intellect est au diapason et son éducation aussi… Le caractère n’est pas en reste et une immense pudeur finit d’assaisonner la merveille. Craignant toujours d’importuner, elle se fait rare, elle n’est pas très bavarde et je la sais terriblement solitaire, malgré son rire enfantin.

Grande école de commerce dans le cadre de laquelle elle a été en échange dans une grande université sud-américaine puis dans une non moins importante université sud-coréenne. Elle aura étudié en français, en espagnol et en anglais … Elle est merveilleuse de fraîcheur et de spontanéité et notre amitié est aussi tendre que profonde.

Nous équilibrons nos échanges en alternant les sommets de la dissertation philosophique avec la discussion sociologique et récemment je me suis surpris à lui proposer de nous soumettre tous deux à des tests d’ADN pour déceler une consanguinité ignorée tellement nos points de vue et réactions sont semblables.

J’ai eu la chance de passer quelques jours à Paris avec elle. Ce fut un séjour mémorable, une réussite rare en grande partie grâce à elle et à sa gentillesse…

Existe-t-il un homme qui mérite une telle merveille ? Je m’en inquiète sérieusement et compte bien m’imposer en censeur impitoyable, le moment venu !…

A bon entendeur, salut !

Loubna

Et la revoici, la superstar de ce blog, celle qui a osé battre mes records d’audience, qui est venue à moi lorsqu’elle était encore un tout petit bourgeon vert, plus grande de toutes les tailles que ses condisciples, l’assumant vaillamment, comme elle assume avec une innocence désarmante les larmes énormes et non feintes qui roulent sur ses belles joues lorsque le monde refuse de s’arrêter de tourner parce qu’elle a un gros chagrin. Enfant gâtée s’il en est …

A l’époque, son papa s’adonnait à un vice horrible, diabolisé à juste titre par son prof de Sciences Nat. : la cigarette ! J’avais beau la consoler et lui dire que le brave homme avait promis de mettre fin à cette inhalation malsaine, rien n’y faisait, elle tomba quasiment en déprime. Pour chaque ’’taf’’, son géniteur était obligé de s’éloigner du domicile, d’aller fumer en rase campagne et ne revenir qu’après avoir consommé une demie livre de bonbons à la menthe, s’être gargarisé de produits désodorisants divers et s’être assuré que ses vêtements n’avaient pas retenu la détestable odeur de tabac froid. Tout ceci, pour ne pas provoquer les Niagara Falls de la belle enfant.

La déprime devint son mode d’expression réflexe pour tous les motifs de mécontentement. En fait, la demoiselle défaisait les nœuds de son complexe d’Electre (https://mosalyo.wordpress.com/2010/04/26/la-bourree-des-complexes/ ) qui est le pendant chez les jeunes-filles du complexe d’Œdipe des garçons). Je l’expliquai à son papa qui en rit … jaune et me demanda si je parlais sérieusement…

Peu à peu, je gagnai la confiance de Loubna et en retour, je cessai de la traiter comme un bébé, pour son plus grand contentement. Nous nous mîmes à échanger impressions, puis notes de lecture, puis avis, puis à débattre de sujets importants, voire graves, comme elle l’a évoqué la semaine passée en se payant ma tronche…

Petit à petit, la petite fille qui n’en pouvait plus d’être aimée et gâtée jusqu’au pourrissement, d’être douée et sérieuse jusqu’à l’indécence, a grandi.

Je m’en fus avec ce fameux papa, chercher ses résultats et ses notes au bac. L’officiant tint à ’’nous’’ recevoir – non sans s’être inquiété de la justification de ma présence – pour nous expliquer que ’’la petite Loubna’’  avait eu des notes ’’quasi anormales’’, après nous avoir imposé un suspens d’un goût douteux, d’ailleurs … La belle enfant, elle, était en vacances avec sa maman et il fallut pratiquement la faire rechercher pour lui communiquer lesdits résultats,  un florilège de notes toutes au-dessus du niveau de la mention Très Bien qui la laissèrent de marbre lorsqu’elle les apprit, trop occupée à se ronger les sangs au sujet de son acceptation à Saint Louis et aucune autre prépa…  http://wp.me/p62Hi-20U

Sinon, le sévère autoportrait qu’elle a dressé la semaine dernière est très ressemblant. Elle a eu cependant, je le reconnais, la gentillesse de ne pas évoquer son agacement face à mes attitudes quelque peu abusivement protectrices vis-à-vis d’elle. Elle l’a exprimé un soir, alors que je me proposais de lui servir de chauffeur pour lui éviter le risque de la conduite nocturne. Elle éclata de rire – et ses peu charitables parents avec elle- en me disant qu’elle pensait avoir assez bien ’’éduqué’’ sa maman et son papa sur ce chapitre, mais ne savait pas qu’elle devait en faire autant pour moi…

Mais … il faut me comprendre ! Elle est si jeune et si belle …

Ben voilà, voilà …

Mon Dieu, que vont penser les autres, toutes les autres ? Gaby, Yasmine, Zineb, Maria, Anne, Nadia …  ? Vont-elles maintenant douter de mon affection ? Non, n’est-ce pas ? Allez, va, je le sais, aucun risque à ce niveau !

Mon dernier mot concernera la grande Illy, ma dernière fifille, une fabuleuse jeune-fille âgée de … 6 mois déjà …  et qui m’a offert un délicieux sourire alors que je la plaquais contre mon épaule, la première fois que je l’ai prise dans mes bras… C’était la semaine dernière… C’était divin …

Messieurs les Psys, à votre pathos et dites-moi si c’est grave, Docteurs.

mo’